Un an après : les 8 leçons que j'ai retenues

01-10-2013

Il y a de ça un peu plus d'un an je mettais ce blog en ligne. Le but était de partager mes idées, mes découvertes et les différents apprentissages que ma remise en question personnelle n'allaient pas manquer de provoquer. Alors nous y voilà.

1. Chercher quoi faire de sa vie ne sert à rien

J'ai longtemps cherché quoi faire de ma vie, quel métier, quelle voie choisir. Tant et si bien que ça a fini par me fatiguer et j'ai décidé de renoncer. Je me suis rendu compte que ce que je fais n'a pas d'importance. Ce qui a de l'importance c'est pourquoi je le fais. J'ai donc passé du temps à définir mes valeurs et qui je voulais être. J'ai décidé d'exprimer cet être dans tout ce que je fais. Je n'ai donc plus besoin de chercher à faire pour être.

Je vous entends d'ici, oui mais tu fais quoi dans le coup ? En fait peu importe, car ça ne me définit plus. Ça pourrait être un peu tout et n'importe quoi, du moment que les notions de partage, de respect et de liberté rentrent en jeu.

2. Plus on résiste à quelque chose, plus on crée cette même chose

C'est un peu en rapport avec le point précédent. Je me suis rendu compte que :

Lorsque j'ai décidé d'accepter ce qui était et d'arrêter de le combattre, je me suis rendu compte que tout était plus facile. Ce n'est pas de la fatalité, j'accepte ce qui est et je fais ce qui peut l'être.

Je ne cherche plus à gagner de l'argent, je cherche à exprimer qui je suis. Je ne cherche plus à échapper à mes enfants, je passe consciemment des moments de qualité avec eux. Je ne repousse plus ce que je n'ai pas envie de faire, je le fais juste. Je n'écris plus pour être lu (j'ai enlevé tout outil de statistiques sur le blog), j'écris pour le plaisir de partager.

3. Apprendre à être à l'aise avec l'incertitude est primordial

C'est quelque chose avec lequel j'ai eu un peu de mal au début. Accepter que l'on ne contrôle rien du tout, que l'on ne peut jamais être sûr de rien. Accepter que la seule chose que l'on peut faire c'est agir là, maintenant, sans pouvoir contrôler les résultats de ses actions. Le jour où j'ai été à l'aise avec l'idée que je ne toucherai peut-être pas d'argent à la fin des deux prochains mois a été un moment fort.

4. Le moment présent est tout ce qui existe

Cette prise de conscience que seul le moment présent existe m'a aidé à gérer l'incertitude. À partir du moment où j'ai réussi à intégrer que le passé et le futur n'existaient que dans ma tête, tout le reste a été plus facile.

5. « Je pense donc je suis » est faux

À peu prêt tout le monde connait cette citation de Descartes. J'ai d'ailleurs été longtemps d'accord avec lui. Jusqu'à ce que je lise le livre Nouvelle Terre d'Eckhart Tolle où Eckhart soulève un point important. Si je suis capable de distinguer mes pensées, de « me voir penser », c'est que je ne suis pas ces pensées et que je peux agir sur celles-ci.

Lorsque j'ai compris que je pouvais changer la manière dont je pensais, j'ai pleinement pris conscience des possibilités infinies qui s'offraient à moi.

6. Ne pas regarder la TV ne fait pas de vous un marginal

Je n'ai plus de TV depuis Janvier et je ne regarde plus les informations depuis plus d'un an. Je suis pourtant au courant de ce qui se passe dans le monde et je suis capable d'en discuter en société. Je ne suis certes pas au courant des différents faits divers (assassinats, accidents et autres joyeusetés) qui ont lieu tous les jours, mais croyez-moi, je ne m'en porte pas plus mal. Ça me permet de ne pas être assailli de négativité tous les jours et de choisir moi-même mes sources d'informations.

7. Il est possible de facilement éliminer le stress

J'ai toujours été quelqu'un d'assez anxieux par nature. Je n'ai jamais vraiment compris pour qui, pourquoi, j'ai toujours pris ça comme un état de fait. Jusqu'à ce que je tombe sur le site de Morty Lefkoe qui m'a fait prendre conscience que les évènements n'avaient pas de sens en eux mêmes, ils avaient uniquement le sens qu'on leur donnait. Et en changeant ce sens, on pouvait éliminer le stress causé par celui-ci.

Par exemple, vous pouvez être indifférent à la pluie dehors si vous êtes prêt du feu chez vous. En revanche vous pouvez la maudire si c'est le jour de votre mariage ou la bénir si vous êtes un agriculteur lors d'une période de sécheresse. Le jour où j'ai fait la différence entre l'évènement en lui même, et le sens que je lui donnais (qui sont bien deux choses différentes), j'ai compris que je pouvais agir sur mes réactions.

8. Il faut grandir intérieurement avant de grandir extérieurement

Trouver sa valeur grâce à des sources extérieures est dangereux. Que ce soit à travers des possessions (objets, argent, …) ou à travers l'avis des autres, se définir grâce à ce type de sources est très fragile. À un moment où à un autre on perdra ses possessions, des personnes seront négatives envers nous et toute la représentation que nous avons de nous-même partira en fumée.

À partir du moment où l'on arrive à se définir soi-même, où l'on fait preuve de compassion pour soi et où on s'accepte comme on est, les sources extérieures de construction de soi deviennent secondaires.

Rien ni personne ne peut plus vous enlever qui vous êtes.

À dans un an an pour un nouveau point !