Moins on a de choix, plus on est heureux

13-04-2013

Il y a de ça un peu plus d'une semaine, j'avais décidé de passer mes soirées sans aucun écran après 19h. Les bénéfices attendus ont été presque tous au rendez-vous :

En revanche, il y a quelque chose que je n'avais pas prévu. Je me suis rendu compte que le simple fait de restreindre le choix de mes soirées me faisait passer de meilleures soirées, quoique j'y fasse. Ça semble assez paradoxal, mais il est maintenant prouvé que plus on a de choix, moins on est satisfait (cf. la vidéo de Barry Schwartz : The paradox of choice).

Lorsque je suis devant mon ordinateur, j'ai tellement de possibilités que j'en reviens toujours à :

Ça semble crétin comme un lapin, mais je pense que nombre d'entre vous se retrouve dans cette situation sans même sans rendre compte. Plus on a de choix, moins l'on est satisfait, moins on a de choix, plus l'on se satisfait de ce que l'on a. Je vous conseille à ce sujet une autre excellente vidéo Dan Gilbert: The surprising science of happiness.

Est-ce que finalement, le meilleur moyen d'être heureux ne serait pas de se poser des limites ? D'admettre que tout n'est pas possible, et que, plus l'on se laisse de possibilités, moins l'on vit celles que l'on a choisies ?

Se satisfaire de ce que l'on a est finalement beaucoup plus facile lorsque l'on a éliminé les autres choix. Choisissez une tâche, une activité, un truc à faire, et immergez vous dedans. Si l'on veut profiter de ce que l'on fait, on doit admettre qu'il y a des choses qu'on ne peut pas faire, et que c'est très bien comme cela.